Ce dimanche 26 septembre, au moins deux personnes sont blessées par balle lors d’une attaque perpétrée par des individus armés contre la première Église Baptiste de Port-au-Prince, située à la Rue de la Réunion, dont le diacre Sylner Lafaille qui n’a pas survécu après avoir été admis à l’hôpital. Les individus ont aussi enlevé une femme qui apparemment s’avère être l’épouse du diacre. Un vent de panique a été créé, pour s’échapper les fidèles de l’église se sont dispersés dans toutes les directions.
Un pasteur assistant de l’église a affirmé que les individus armés étaient à bord d’un véhicule de marque Nissan Patrol Blanc immatriculé Service de l’État, et qu’ils n’ont pas pénétré l’enceinte. Il continua pour dire que ces hommes ont semé la panique dans le seul but de séquestrer des personnes et malgré tout “nous avons clôturé le culte”. Il a insisté pour dire que ces hommes ont fait le tour de l’église pour pouvoir s’échapper après avoir commis leur acte.
Après cette scène, les responsables de l’église ont décidé de suspendre les deux autres cultes pour ce dimanche 26 septembre, alors que trois cultes d’adoration sont inscrits dans le programme du dimanche.
Et l’État dans tout ça ?
Le phénomène de l’insécurité continue de faire des ravages dans le pays, notamment dans l’aire métropolitaine de Port -au-Prince. Cette semaine, pas moins de 10 enlèvements ont été enregistrés et le phénomène prend des proportions de plus en plus stupéfiantes, frôlant parfois l’horreur. Pendant ce temps, la Police Nationale d’Haïti (PNH) se montre plus impuissante chaque jour face aux gangs armés qui semblent vouloir faire régner leurs lois dans le pays, au détriment du bon fonctionnement de celui-ci.
À noter que malgré que les autorités policières ont annoncé l’opération “mache pran yo” pour traquer les bandits, l’insécurité continue de battre son plein quotidiennement dans les rues de la capitale.
Melanda Noisaire
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