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10 juin 2021.-
ENQUÊTE – Le tribunal correctionnel de Valence a condamné jeudi Damien T. à 18 mois de prison, dont 14 mois avec sursis, avec mandat de dépôt, pour avoir giflé deux jours plus tôt le président Emmanuel Macron lors d’un déplacement dans la Drôme. Le parquet avait requis 18 mois de prison ferme. Cette gifle, “parfaitement inadmissible”, est un “acte de violence délibérée”, a soutenu le représentant du ministère public, face à l’homme de 28 ans, cheveux longs, t-shirt vert et lunettes sur le nez, jugé en comparution immédiate.
QUATRE MOIS DE PRISON FERME
Le tribunal correctionnel de Valence a condamné jeudi Damien Tarel à 18 mois de prison, dont 14 mois avec sursis, avec mandat de dépôt, pour avoir giflé deux jours plus tôt le président Emmanuel Macron lors d’un déplacement dans la Drôme.
17h30
EN PRISON DÈS CE SOIR
Le mandat de dépôt a été retenu par la présidente. Le procureur l’avait réclamé, s’inquiétant d’un possible risque de récidive, disant percevoir “une sorte de détermination froide” chez ce résident de Saint-Vallier, inconnu de la justice et membre d’associations “en lien avec les arts martiaux, le Moyen-âge et l’univers manga”.
17h28
DES RÉQUISITIONS SÉVÈRES
Le procureur de la République de Valence avait requis 18 mois de prison pour violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique. L’homme de 28 ans, qui a reconnu avoir donné cette gifle au chef de l’Etat lors de l’audience, a été incarcéré.
17h28
QUATRE MOIS DE PRISON FERME
Le tribunal correctionnel de Valence a condamné jeudi Damien Tarel à 18 mois de prison, dont 14 mois avec sursis, avec mandat de dépôt, pour avoir giflé deux jours plus tôt le président Emmanuel Macron lors d’un déplacement dans la Drôme.
Loin des débats politiques et sécuritaires, la Justice suit son cours au lendemain de la gifle reçue par Emmanuel Macron à Tain l’Hermitage, dans la Drôme, mardi 8 juin. L’homme qui a reconnu avoir frappé le président sera déféré ce jeudi en vue d’être jugé en comparution immédiate. Une audience devant la justice qui tentera de mieux cerner les motivations de cet homme de 28 ans, sans antécédent judiciaire.
Damien T. avait-il préparé son geste ?
Les premiers éléments semblent indiquer l’inverse. Le procureur de la République de Valence, Alex Perrin, a ainsi indiqué qu’“à l’heure actuelle, il semblerait que la préméditation ne puisse être retenue dans l’accomplissement de ce geste violent”. Le suspect “a pu déclarer avoir eu l’intention d’échanger verbalement avec le chef de l’État sur la politique menée actuellement” fait savoir le procureur, Alex Perrin. “Les dernières vérifications et investigations sont en cours”.
Lors de son audition, le mis en cause “reconnaît avoir porté un coup au chef de l’État et avoir prononcé des paroles dénonçant la politique. Il explique être proche de la mouvance des gilets jaunes et avoir des convictions politiques traditionnelles de droite ou d’ultra droite sans être membre d’aucun parti ni militantisme exprimé”, poursuit le communiqué. Par ailleurs, l’homme “soutient avoir agi d’instinct et ‘sans réfléchir’ pour exprimer son mécontentement”, explique le procureur. Interpellé avec lui, son camarade “Arthur C. sera convoqué en justice pour la fin du second semestre 2022 afin de répondre des infractions en lien avec les armes détenues illégalement” trouvées à son domicile, a précisé le procureur de la République, Alex Perrin.
Le suspect avait été placé en garde à vue, mardi, du chef de violences sans incapacité sur personne dépositaire de l’autorité publique.
Les deux gardes à vue prolongées
Pour ce qui est de l’autre homme interpellé et placé en garde à vue, Arthur C., son “implication ne peut être retenue concernant les faits commis à l’encontre de Monsieur le Président de la République”. Il va toutefois “se voir délivrer une convocation en justice pour la fin du second semestre 2022 pour répondre des infractions en lien avec les armes détenues illégalement.”
D’après les informations de TF1/LCI, les deux gardes à vue ont été prolongées et peuvent donc durer jusqu’à jeudi à 13h45. Selon Alex Perrin, ils sont “inconnus des services judiciaires et des services de renseignements”. Ils n’avaient pas d’emploi stable, mais ne présentent toutefois pas des profils de marginaux et sont socialement intégrés.
Leurs entourages ont également été auditionnés, comme c’est d’usage au début d’une enquête. Il transparait de ces auditions que rien ne laissait penser que Damien T. aurait pu commettre un tel geste sur le président de la République. Selon nos informations, il n’était sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants au moment des faits. Lors de son audition, Damien T., “en couple, sans enfant, sans profession”, a reconnu “avoir porté un coup au chef de l’État en vue d’exprimer son “mécontentement”.
Sources: France24 et TF1/LCI