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L’ITALIE PORTE UN GRAND COUP A LA TURQUIE EN OUVERTURE DE L’EURO

((www.limitlesspost.com))

11 juin 2021.-

Pour le coup d’envoi de l’Euro 2020, l’Italie s’est parfaitement lancée dans le groupe A en dominant aisément la Turquie de Burak Yılmaz (0-3), vendredi soir à Rome. Sans Marco Verratti, la Nazionale a vécu une soirée parfaite, et se rapproche déjà des huitièmes.

Après avoir sombré dans le néant et subi l’affront de devoir suivre le dernier grand tournoi international devant sa télévision, l’Italie a retrouvé le plaisir des grands frissons, et la pression des grandes compétitions, vendredi. Pas mécontente de retrouver la sélection championne d’Europe quarante-trois ans en arrière (1968), l’UEFA avait offert à la Squadra Azzura l’honneur d’ouvrir l’Euro 2020, face à la Turquie.

Contre les Lillois Burak Yılmaz, Yusuf Yazıcı et Zeki Çelik, la Nazionale, implacable lors des qualifications (dix victoires en dix matches), a idéalement lancé son tournoi en s’imposant 3 à 0, et avec la manière. Sans Marco Verratti, insuffisamment remis d’une lésion du ligament collatéral médial du genou droit et absent de la feuille de match – le milieu du PSG devrait être de retour lors du prochain match de sa sélection, mercredi prochain contre la Suisse (21 heures) –, la sélection de Roberto Mancini a surclassé son adversaire, bien trop inoffensif au Stadio Olimpico.

L’Olimpico, forteresse imprenable de la Squadra Azzurra

Largement dominateurs en première période (14 tirs, 3 cadrés), les Italiens ont longtemps buté sur un Uğurcan Çakır vigilant sur un coup de casque de Giorgio Chiellini (22e) ou une frappe croisée de Ciro Immobile (37e). Mais le gardien de Trabzonspor n’a rien pu sur le premier but de cet Euro, dont on retiendra qu’il aura été… un CSC (0-1, 53e). Le pauvre Merih Demiral, qui évolue avec Chiellini et Leonardo Bonucci à la Juventus, a repoussé vers son but un centre puissant de Domenico Berardi, saignant à droite. Çakır n’a rien pu non plus sur le 14e but en sélection d’Immobile (0-2, 66e), à l’affût après un tir repoussé du marathonien Leonardo Spinazzola. Tout comme sur le plat du pied en première intention de Lorenzo Insigne (0-3, 79e), venu conclure une prestation italienne aboutie.

Dirigée d’une poigne de fer par la doublette de vétérans Bonucci-Chiellini (34 et 36 ans), la défense transalpine n’a quasiment rien laissé derrière. Et prouvé que ce duo a encore de beaux restes, n’en déplaise à certains. Ce match aura également offert la première polémique du tournoi, juste avant la mi-temps: une main de Çelik dans la surface turque (45e), sur un centre de Spinazzola, a été checkée par la VAR, sans être sifflée.

Les Italiens sont revenus au vestiaire furieux, une décision discutable finalement sans la moindre conséquence pour la Nazionale, qui n’a toujours pas perdu dans son antre romain en tournoi officiel (7 victoires et 2 nuls). Les hommes de Mancini retrouveront d’ailleurs leur enceinte favorite pour leurs deux prochaines rencontres de groupe, contre la Suisse (16 juin) et le pays de Galles (20 juin). En ayant déjà fait un pas en avant immense vers les huitièmes de finale, alors que les quatre meilleurs troisièmes de groupes, rappellons-le, seront qualifiés.

Romain Daveau Journaliste RMC Sport

Avec BMFTV

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