Le saviez-vous ?
La Chine est devenue le premier créancier étranger du gouvernement américain donnant un pouvoir économique sans précédent sur les États-Unis ? Les US seraient-ils un pays pauvre avec sa dépendance financière de la Chine ? Selon les chiffres du Trésor américain publiés en septembre 2019, Pékin la capitale de la Chine détenait 1.102,4 milliards de dollars en bons du Trésor.
Le saviez-vous ?
La Russie se situe parmi les premiers producteurs mondiaux de pétrole et de gaz naturel, de minerai de fer (et aussi d’acier). À cause du pétrole et gaz russe, c’est donc là que la Russie tient l’Union européenne qui dépend à 40% du gaz de M. Poutine – c’est même 50% pour l’Allemagne. Et la Chine a ses pieds sur le coup de l’Amérique étoilée et ceux de la Russie sur les pays de l’OTAN.
Et ce sont les États-Unis et les pays de l’OTAN qui veulent étouffer la Russie à travers l’Ukraine qui est un outil à leurs mains, Heureusement, « L’amitié sino-russe est solide comme un roc », s’est vanté le ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi, ajoutant que « certaines choses ne changent pas et les deux puissances restent fondamentalement alliées face à l’Occident ».
Qu’on se rappelle de la déclaration intempestive et provocatrice de Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller à la sécurité nationale du président des États-Unis James Earl Carter de 1977 à 1981, près d’une décennie avant l’effondrement de l’Union des Républiques Soviétiques Socialistes (URSS) ! « Toute invasion de la Russie, déclara-t-il, si elle doit être réussie nécessairement doit passer par l’Ukraine ». Peut-on insinuer que depuis lors, les États-Unis caressaient l’idée malveillante d’envahir la Russie et ils le font par voie interposée ?
Citons Le Parisien (2005), Vladimir Poutine atteste que : « Si d’autres républiques de l’ex-URSS adhèrent à l’OTAN, nous respecterons leur choix. Mais s’il devait y avoir une présence militaire de l’Alliance en Ukraine, cette dernière pourrait avoir des problèmes. » Et lors du sommet de l’Organisation du Traité Atlantique Nord (OTAN, 2008) George W. Bush a poussé l’alliance à annoncer que l’Ukraine et la Géorgie « deviendraient membres ».
Un journaliste russe respecté, citant un Vladimir Poutine coléreux, a avoué que : « si l’Ukraine rejoignait l’OTAN, elle le ferait sans la Crimée et les régions orientales ». L’Amérique a ignoré la ligne rouge de Moscou en rapprochant plutôt l’Ukraine de l’Union Européenne (UE) pour en faire une démocratie pro-occidentale qui a conduit à cette « opération militaire spéciale » en Ukraine dans le but de chercher « la démilitarisation, la dénazification et un statut neutre » de l’Ukraine.
Et, l’ambassadeur russe des Affaires Étrangères Sergueï Lavlov a publiquement avoué la raison justificative et probante de cette opération militaire : « Moscou, dit-il, a attaqué son voisin en février suite à l’échec de l’Ukraine à mettre en œuvre les termes des accords de Minsk signés en 2014 et à la reconnaissance éventuelle par la Russie des républiques du Dombass à Donestsk et Lougansk ».
Depuis la semaine dernière, les russes ont annoncé avoir pris le contrôle total de l’aciérie Azovstal, à Marioupol lorsque 2500 soldats ukrainiens se sont constitués prisonniers. Présentement, les forces russes concentrent désormais leurs attaques sur la république de Donbass.
« L’ennemi, déplore le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense, Oleksandre Motouzianyk, ne cesse de mener des opérations offensives dans la zone opérationnelle orientale afin d’établir un contrôle total du territoire des régions de Donetsk et de Lougansk et de maintenir le corridor terrestre avec la Crimée temporairement occupée ». L’annexion de Marioupol et de la République de Donbass semble être inéluctable et pourrait être une défaite colossale pour les États-Unis et l’OTAN qui ont investi des milliards de dollars en armement et en espèces.
Serait-ce la peur de cette défaite géopolitique qui pousse l’administration de Joe Biden a livré des armes telles des lance-roquettes multiples de plus longue portée, comme les M270 MLRS [Multiple Launch Rocket System] et M142 HIMARS [High Mobility Artillery Rocket System], qui, en plus des roquettes M31, peuvent tirer des missiles tactiques MGM-140 ATACMS, d’une portée de 300 km ?
Le Kremlin accuse Washington de « jeter de l’huile sur le feu » et en ce sens, décourage les Ukrainiens de s’impliquer dans les pourparlers de paix. En aucun cas, la Russie perdra cette guerre et, en cas de force majeur, il utilisera le nucléaire. Poutine a affirmé qu’il « atteindrait ses objectifs en Ukraine, soit par la négociation, soit par la guerre.»
Le chef de l’État ukrainien Vlodymyr Zelensky s’est dit prêt depuis belle lurette « à ne plus adhérer à l’OTAN et à un compromis sur le statut des territoires séparatistes du Donbass ». Le diplomate américain expérimenté Henry Kissenger appelle M Zelensky à « céder une partie de son territoire ou arrêter cette guerre». Étant une guerre territoriale, M Zelensky confirme : « 20% du territoire ukrainien est contrôlé par la Russie », un moment crucial pour les négociations. M Kissinger a également appelé les États-Unis et l’Occident « à ne pas rechercher une défaite honteuse pour la Russie en Ukraine, avertissant que cela pourrait saper la stabilité à long terme de l’Europe ».
Victoire certaine pour la Fédération Russe !
Francisque Jean-Charles