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Limitless Post Haïti
Le 20 février 2025.-
En Haïti, un nouveau scandale de corruption semble prendre forme, et les acteurs impliqués – les conseillers présidentiels Emmanuel Vertilaire, Smith Augustin et Louis Gérald Gilles – auraient pu jouer un rôle central dans cette manipulation des ressources publiques. Selon les informations disponibles, ces trois individus seraient complices d’une vaste fraude impliquant la Banque nationale de crédit (BNC), mais leur complicité n’a pas été jugée suffisante pour justifier une poursuite devant les tribunaux de droit commun. Leur statut, bien que contesté, aurait été l’élément clé ayant permis d’annuler les mandats de comparution lancés à leur encontre.
Les accusations contre ces conseillers seraient lourdes : détournement de fonds, enrichissement illicite, et des transactions douteuses. Toutefois, grâce à leur influence et à des soutiens au sein de l’appareil politique haïtien, leur culpabilité présumée serait restée dans l’ombre, protégée par un système judiciaire politiquement et moralement compromis. La décision de la cour d’appel de ne pas les poursuivre pourrait témoigner d’un accord tacite entre ces conseillers et les autorités en place, facilitant ainsi la consolidation de leur pouvoir et l’impunité qui en découle.
Les observateurs seraient nombreux à s’interroger : cette décision serait-elle un simple jeu de pouvoir ou une manœuvre orchestrée pour prolonger l’influence des conseillers, voire celle de l’actuel président du CPT, Lesly Voltaire, qui verrait son mandat s’étendre en période de crise politique et sociale ? Dans ce contexte, les femmes et hommes de pouvoir qui défilent dans les couloirs du gouvernement haïtien, immergés dans une atmosphère de richesse illégitime, illustreraient la duplicité d’un système où l’on protège les intouchables tout en négligeant le sort de la population.
Ces trois conseillers auraient ainsi démontré la réalité d’une classe dirigeante peu soucieuse de la justice, tout en réaffirmant les lacunes d’un État où la corruption se cache derrière des décisions judiciaires délibérément aveugles.
Wislin VITAL, journaliste et communicateur
