L’ancien ministre des MTPTC, Joiséus Nader accuse le premier minitre Ariel Henry d’avoir envoyé des émissaires pour s’opposer aux travaux d’irrigation dans la rivière Massacres. Il pointe du droigt Me Fils Aimé Ignace Saint Fleur dans l’accomplissement de ce sale besogne. Une accusation jugée calomnieuse par le Président du parti politique PATRIYÒT NATIF NATAL, Me Saint Fleur.
Par Verna FORESTAL
Port-au-Prince, Haïti, le 10 septembre 2023.-
Les allégations fusent dans le paysage politique haïtien. Cette semaine, l’ancien ministre des Travaux publics, Transports et Communication (MTPTC), Joacéus Nader, accuse le Premier Ministre Haïtien Ariel Henry d’avoir délégué Me Ignace Saint-Fleur pour convaincre les habitants de Ouanaminthe de capituler devant l’opposition dominicaine aux travaux d’irrigation dans la rivière Massacres. Une dénonciation qui suscite de vives réactions au sein de la population, d’autant que Me Saint-Fleur est connu pour être un défenseur infaillible du Nord-Est.
Réagissant à ces déclarations, il a qualifié de mensongères, irresponsables et fantaisistes les dernières sorties médiatiques de l’ancien titulaires des TPTC.
Les travaux d’irrigation dans la rivière massacres, initiés par feu le Président Jovenel Moïse, avant son tragique assassinat en juillet 2021, sont au cœur d’une polémique alimentée par les propos de Joiséus Nader.
Interrogé par la radio Nativité à Port-au-Prince, l’homme de loi, Ignace Saint-Fleur, revendiquant depuis toujours le statut de paysan, a réfuté les accusations portées à son encontre par Joiséus Nader. Il estime que les déclarations de l’ancien ministre sont infondées et visent à ternir son image de président du parti politique PNN.
Me Saint-Fleur sort de son silence et nie avec véhémence toute implication dans une quelconque manipulation politique.
Ces révélations viennent raviver les tensions déjà palpables dans le pays suite à l’assassinat de Jovenel Moïse. La population haïtienne espère que la vérité éclatera sur ce dossier et que des mesures seront prises pour garantir la transparence des procédures d’opposition à de tels projets.
En attendant, les habitants de Ouanaminthe se retrouvent au cœur d’une bataille politique et géopolitique où les enjeux restent obscurs. Les travaux d’irrigation dans la rivière massacres, qui pourraient pourtant améliorer les conditions de vie des populations locales, se retrouvent pris dans un jeu de pouvoirs dont les véritables motivations sont encore à déterminer.
Soulignons que le natif de Mombin-Crochu est initiateur de plusieurs projets de développement d’envergure dans le département du Nord-Est. Et dans ses déclarations publiques, il s’est toujours réclamé du Jovenelisme dans l’ame.
Dans un pays où la frustration populaire est à son comble, il est impératif que les autorités haïtiennes fassent preuve de transparence et de responsabilité pour résoudre cette situation et permettre l’avancée des projets de développement bénéfiques pour tous les haïtiens.
La population haïtienne, quant à elle, attend avec impatience des éclaircissements sur ces allégations et espère que la vérité prévaudra dans ce dossier.
Verna FORESTAL
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