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2 octobre 2021.-
Le 21 novembre prochain, le chili ira aux urnes pour élire son nouveau président pour remplacer le droitiste Sebastiàn Pinera et aussi pour choisir leurs députés et une partie des sénateurs.
Avec le premier débat entre les candidats, dans un contexte marqué à la fois par une demande de renouveau politique et une forte indécision, la campagne présidentielle Chilienne a officiellement démarré le 22 septembre. La population doit désigner le 21 novembre prochain le successeur de Sebastiàn Pinera droitiste, qui ne pourra pas se présenter de nouveau en tant que chef d’état sortant.
Parmi les sept candidats , la lutte se fera entre le candidat de la droite, Sébastian Sichel et l’ex leader étudiant de 35 ans Gabriel Boric, le représentant de la coalition de gauche Apruebo Dignidad.
Avec près de 20 % des intentions de vote selon l’Institut Activa, en tête des sondages, Gabriel Boric, député de gauche et ancien leader des mouvements étudiants de 2011, réclame une éducation publique de qualité. En tant que plus jeune prétendant à l’élection présidentielle de l’histoire du Chili a créé la surprise lors des primaires du mois de juillet en devançant le candidat attendu, un maire communiste du nord de la capitale.
En deuxième place dans les sondages, la coalition de l’opposition droite Sébastian Sichel, avocat de 44 ans, crédité de près de 12% , d’intention de votre, s’efforce à mettre à distance la figure de Sebastiàn Pinera. Il a été son ministre du développement social de 2019 à 2020.
La sénatrice Yasna Provoste, membre du parti démocrate chrétien, se présente aussi à la tête de la coalition de gauche Unidad constituyente, dont fait partie, le traditionnel Parti socialiste chilien.
Il y aura un second tour, si le gagnant n’obtient pas la majorité de 50%, un mois plus tard. En cas de ballotage, la gauche fera le plein de vote, au delà des des divergences. Au pouvoir au Chili la gauche redonnera l’espoir aux laissés-pour-compte du néo+libéralisme et un réalignement des forces en Amérique latine.
Au cours des deux dernières années, le Chili a connu d’intenses périodes de mobilisation sociales, qu’on qualifie de véritables tremblement de terre à l’échelle 10, desquelles des forces progressistes ont obtenu la tenue d’un référendum sur une nouvelle constitution devant remplacer celle du dictateur Pinochet, référendum gagné le 20 octobre 2029.
Avec Rezo Nòdwès
Mélanda Noizaire
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