L’assassinat crapuleux de notre président, Son Excellence Monsieur Jovenel Moise, le 7 juillet dernier, malgré ses erreurs politiques, l’infantilisation de ses actes et la gangstérisassion de l’État, devrait être l’occasion d’un réveil brutal pour reprendre en main l’avenir de notre mère-patrie. Malheureusement, il n’en est rien.
La mère-patrie a raté une opportunité à cause de notre égoïsme collectif.
Juste avant son élimination physique, notre frère qui, in fine, constatait qu’il s’était fait cuir par les gouvernements américains, s’était retourné vers le groupe de Shanghai (La Russie, la Chine et la Turquie) dans le but de recouvrer la souveraineté de notre pays. Ce faisant, il avait signé son arrêt de mort.
Et, voilà cet émissaire américain raciste et arrogant, Daniel Foote, dont la mère-patrie, Hayti, est devenue son tombeau comme beaucoup d’autres diplomates, a fait cette déclaration intempestive et insultante : « Je ne sais pas si le gars est devenu un voyou clown ou un clown voyou ? Que s’est-il passé, Fritz ? Et… puis-je avoir un peu de ce que tu fumes ? »
Peu importe l’idéologie politique et les erreurs commises, erreurs s’il y en avait au poste de gouverneur de la Banque centrale, par l’économiste Fritz Alphonse Jean, il revient aux Haytiens et non à un certain Daniel Foote de le juger. Aucun Haytien digne de son nom ne doit ni accepter l’immixtion étrangère dans nos affaires, ni se réjouir d’une telle désinvolture. C’est inacceptable.
En conséquence, le peuple haytien, par mon organe, dénonce avec véhémence cette tentative raciste tramée par le salaud Foote pour faire avancer son agenda de destruction d’Hayti dans le but d’empêcher de ruiner la carrière politique du lavalassien Fritz A. Jean. De quel droit ?
Que les deux millions de compatriotes qui comprennent que feu Hugo Chavez avait raison lorsqu’il disait que les Haytiens sont « des anges noirs vivant dans un pays paradisiaque transformé en enfer par les impérialistes américains » se lèvent au plus vite et exigent la dissolution du syndicat du Core group.
La dissolution de ce syndicat des ambassades conduira à notre souveraineté nationale longtemps ébréchée. Et, il reviendra au bon peuple haytien de nettoyer les écuries d’Augias – les élites traditionnelles transnationales. Qu’on donne à M Foote la monnaie de sa pièce en lui demandant de plutôt sniffer sur son pays et non sur le nôtre ! Qu’il se le tienne pour dit !
À noter que je ne supporte pas la candidature de M Fritz A. Jean comme président de la République. À bon entendeur salut !
Francisque Jean-Charles
