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Le 18 juillet 2023.-
Une grève de parquetiers suivie de cеllе dеs greffiers, dure déjà plus de trois mois. Elle a
totalement paralysé la justice et la société haytienne dans l’indifférence dе « l’indécrottable et
l’inamovible Ariel Henry » à cause de son inaction délibérée à faire avancer l’agenda d’anéantissement
des nations malveillantes de la première nation de nègres du monde. Qui l’aurait cru ? Pourquoi une telle
détestation outrancière par les politiciens pour la mère-patrie, Hayti ? Devrait-on sérieusement penser à la
dénationalisation de ces blancomanes qui jouissent uniquement de leur mère nourricière ?
Par FRANCISQUE JEAN-CHARLES
C’était un de mes aînés, M e Henri Max Thélus, de regretté mémoire, homme juste doté d’une
droiture et d’une grandeur d’âme démesurée, qui disait avec raison à l’expatrié de retour au bercail en
1999 : « Le droit c’est le bon sens », à savoir, avoir « la capacité de discerner clairement ce qui est
évident sans en être distrait par d’autres considérations ».
Le juriste-modèle s’était-il trompé de bonne foi parce que depuis deux décades que j’observe la
pratique du droit dans la cité de Valparaiso, je ne m’abuse pas à dire que la plupart des avocats de la
basoche et surtout bon nombre de magistrats assis ou débout appelés à rendre justice, sont en
incompatibilité avec le bon sens ; donc le droit.
Une autre formule magistrale du droit qui devrait porter les professionnels du droit à être très
précautionneux avec la pratique de cette profession noble c’est ce qu’enseigne Proverbes 14 : 34 : « La
justice élève une nation, le péché est la honte des peuples ». Et le bon pasteur Kally Kassenda résume tout
en ces mots : « La justice élève mais elle n’abaisse pas, elle n’écrase pas, elle ne méprise pas, elle fait
progresser ». Pourtant, en Hayti, la justice abaisse, écrase, méprise et bloque le progrès.
Le guignol Ariel Henry régresse totalement la justice en Hayti ? Tout comme pour Hayti et au
profit des ennemis mortels, ce monstre a appris à développer une haine viscérale et virulente pour ses
pairs. Et son mépris pour la justice d’Hayti a fortement contribué à la déchéance totale de la société.
Malheureusement, les justiciers et les greffiers ; grosso modo, la population victime de la précarité et de
la justice sociale, ont accompagné par ignorance dans votre aventure qu’est la paralysie totale de la justice
depuis tantôt trois mois. Quel crime odieux ! Quelle déchéance sociétale !
Au lieu de donner ipso facto une réponse favorable aux demandes justes et légitimes des justiciers
et des greffiers, votre ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, peu importe son nom, impute
impunément de l’injustice dans le système judiciaire lequel crée de la souffrance et mène à la violence
aveugle. La mère-patrie, Hayti, regrettablement est devenue une jungle où « prolifèrent le crime et la
prime aux criminels dans un règne d’une « justice-phobie » et d’une impunité ahurissante » »
(wwwcairn.info). Chaque haytien fait de l’injustice et en toute impunité. Chaque autorité acte injuste et au
détriment de la société. Hayti, regrettablement est devenue une jungle où règne un cercle de voyous et
d’assassins sans crainte d’être punis par une justice défaillante et mortifère.
Et ces criminels notoires se recrutent parmi ceux qui gouvernent le pays au détriment de la justice
laquelle est justement définie par Aristote et Thomas d’Aquin comme « …la volonté constante et
continuelle de donner à chacun son droit ». Un tel règne de l’impunité déclarait Blaise Pascal de « la
justice sans la force qui est impuissante, la force sans la justice qui est tyrannique ».
Ceci étant dit, comment une grève de justiciers et de greffiers paralysant le système judiciaire
peut-elle aller au-delà d’un mois si les soi-disant autorités valorisaient la justice et respectaient leur pays.
Au lieu de répondre positivement à l’injustice qui se fait dans la justice haytienne, l’injuste ministre de la
justice a plutôt annoncé un avis de recrutement pour remplacer les magistrats debout et assis lesquels
revendiquaient contrе la discrimination au sein du système. Pris de panique, Le Collectif des Magistrats
Debout (COMAD) qui a lancé la grève a dû ipso facto abandonner. N’est-ce pas juste de déduire que la
défaite du droit est toujours éphémère ?
La profession du droit requiert sans ambages de l’éthique et de la morale –deux vertus cardinales
pour que la justice soit saine et efficace, en tout et partout. Le site ado.justice.gouv.fr affirme : « La
première fonction de la justice est de faire en sorte que tout le monde respecte le droit. Ainsi, la justice
protège les citoyens d’éventuel trouble et empêche qu’on porte atteinte à leurs droits. Parfois elle met le
droit en œuvre pour protéger directement certains citoyens ».
N’importe quel quidam ne devrait pas être accepté à l’École de droit ; pourtant, on y trouve
malheureusement et regrettablement toute une kyrielle d’indigents, d’insouciants et d’insignifiants qui
sont détenteurs de licence en droit. Pis est, regardant et observant leurs actions maladroites, malsaines et
surtout injustifiables, toute une kyrielle d’avocats n’ont apparemment ni lecture ni écriture et sont
toujours en quête de faire tout, sauf le droit, pour faire uniquement de l’argent. Le docteur en droit
originaire de Bassin-Bleu Fritzo Canton disait déjà en 2004 : « Il faut fermer les écoles de droit en Hayti
et recycler plus de 80% des professeurs ». Noam Chosmky rappelle : « C’est la responsabilité des
intellectuels de dire la vérité et d’exposer les mensonges ».
Honneur et mérite aux avocats de la basoche et aux magistrats assis et débout qui honorent et
respectent leurs toges et qui jurent sur le temple de Thémis de ne jamais faire de l’injustice à la société
haytienne. On profite pour saluer les travaux des juges Jean Claude Marthel et de Jean Wilner Morin dans
les dossiers de corruption envoyant les sénateurs Youry Latortue au tribunal criminel et Joseph Lambert
au tribunal correctionnel et du massacre de la Saline impliquant l’ancien directeur général du ministère de
l’intérieur Fednel Monchéry, il est invité à comparaitre au cabinet d’instruction ce vendredi. En tout cas,
l’avocat militant M e Jonel Dilhomme envoie un message réparateur à ses collègues tout en leur rappelant :
« L’avocat est un porteur de lumière pour la cité. Un avocat est un vendeur d’espérance. Un avocat est
une encyclopédie debout. Un avocat a pour devoir de respecter les principes d’honneur et de dignité qui
doivent caractériser la profession d’avocat. Le cas échéant, il sera ridiculisé, hué, à la longueur de
journée ».
N’ayant aucun respect pour les professionnels du droit, le gouvernement inutile du guignol Ariel
Henry via son ministre de l’injustice Emilie Prophète a donné le dernier coup de massue à la justice
laquelle relève une nation. Il sera de bon droit à ce que tous les avocats marchent sur la Primature et sur le
ministère de la justice révoquent ces deux malfrats afin dе restaurer une justice impartiale et saine de
manière à relever la nation assisse sur le poids de l’injustice.
F. Jean-Charles, 18 juillet 2023
