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Sauvons Jésus des mains de ses ravisseurs !

Par Leslie Gélin…

Ils ont dit que Jésus, l’homme de Nazareth était mort un vendredi. Ils ont dit que ce vendredi-là était saint, que la semaine était sainte.
Ils ont dit que Jésus, l’homme de Nazareth, était a la fois Dieu et fils de Dieu, un dualisme religieux qui a été dogmatisé par la foi.
Ils ont dit que Jésus, l’homme de Nazareth, a séjournée en enfer et qu’il s’en affranchit le troisième jour. Mais de vendredi, jour de sa mort au jour de sa résurrection, cela ferait deux jours !  Une autre vérité que la foi a dogmatisée.


D’autres, en parlant de cet homme, ont fait de lui, un prisonnier politique qui s’opposait à l’ordre établi et qui prônait un nouvel ordre social, politique, économique et spirituel, un nouveau type d’acteur. Pour avoir mis en question l’ordre établi, il a été condamné et crucifié de même que Galilée a été jeté au bucher pour avoir mis en question un ordre.
En ces temps fatidiques où nous assistons impuissamment à la fin d’un cycle naturel sur les ruines duquel se dessine un nouvel univers, nous, citoyens de l’entre-deux-siècles, nous devrions nous donner pour tache de nous questionner, sans trop vouloir déranger l’ordre cognitif des choses, sur des informations que l’on nous imposait comme des vérités presqu’absolues et dont l’application ne nous a pas permis de dresser un bilan positif de notre passage sur la planète terre.
Si nous faisons confiance a notre histoire immédiate et inachevée, il est indubitable qu’un crime d’Etat a été commis suite à l’un des plus grands procès de l’histoire de notre civilisation au cours duquel, un innocent, Jésus, était condamnée à la crucifixion malgré l’absence de preuves tangibles.


« Matthieu 27 : 22-26
[22] Pilate leur dit : “Que ferai-je donc de Jésus, appelé Christ ?”
[23] Ils lui répondirent : “Qu’il soit crucifié !” Le gouverneur leur dit: “Quel mal a-t-il donc fait?” Et ils crièrent encore plus fort : “Qu’il soit crucifié!”
[24] Pilate, voyant qu’il ne gagnait rien, mais que le tumulte allait croissant, prit de l’eau et se lava les mains devant le peuple, en disant : “Je suis innocent du sang de ce juste ; à vous d’en répondre.”
[25] Et tout le peuple dit : “Que son sang soit sur nous et sur nos enfants!”
[26] Alors il leur relâcha Barabbas ; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié. »


Les décisions politiques, étant toujours le résultat du jeu des rapports de force, Jésus a subi la réalité qui prévalait lors. Aucune force ne lui était favorable car il s’acharnait contre ceux-là même qui devaient le protéger. Il ne se formalisait pas, il était contre le système établi. Le peuple a exigé sa crucifixion. Que de fois on s’est servi du peuple, arme à double tranchant pour atteindre ses objectifs ! En 1986, le peuple haïtien a investi les rues du pays pour réclamer le départ de Jean-Claude Duvalier sans savoir qui allait réellement profiter de cette chute du pouvoir. Le peuple est allé l’accueillir à l’aéroport lors de son retour pour l’acclamer.
Sur le plan économique, il prônait une société fondée sur le partage et la redistribution des richesses en partant de l’hypothèse que la majorité des riches de ce monde ont fondé leur richesse sur la pauvreté et la vulnérabilité des autres.


« Marc 10:17-23
[17]Comme il sortait pour se mettre en chemin, quelqu’un accourut, et se jetant à genoux devant lui, lui demanda: “Bon Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle?”
[18]Jésus lui dit: “Pourquoi m’appelles-tu bon? Il n’y a de bon que Dieu seul.
[19]Tu connais les commandements: Ne commets point d’adultère, ne tue point, ne dérobe point, ne porte point de faux témoignage, abstiens-toi de toute fraude, honore ton père et ta mère.”
[20]Il lui répondit: “Maître, j’ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse.”
[21]Jésus, l’ayant regardé, l’aima et lui dit: “Il te manque une chose; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel; puis viens, et suis-moi.”
[22]Mais lui, affligé de cette parole, s’en alla tout triste; car il avait de grands biens.
[23]Et Jésus, jetant ses regards autour de lui, dit à ses disciples: “Qu’il est difficile à ceux qui ont les biens de ce monde d’entrer dans le royaume de Dieu!”
Le secteur privé, ayant toujours eu la préséance dans les décisions politiques, ont orienté la sentence du juge vers une condamnation à la crucifixion justifiant ce que Jean de la Fontaine écrira dix-sept siècles plus tard : « selon que vous soyez puissant ou misérable, les jugements de cours vous rendront noir ou blanc ».
Sur le plan social, il prônait un nouveau type de rapport humain fondée sur le pardon et l’acceptation de l’autre :
« Marc 11:25-26
[25]Lorsque vous êtes debout pour faire votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses.
[26]Si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.”     Il voulait alors l’unité dans une société où l’homme a toujours été un loup pour l’homme : «la raison du plus fort est toujours la meilleure »
Sur le plan administratif et politique, il prônait une nouvelle façon de diriger le groupe, donc la société. Pour lui, le chef est appelé à servir et non à être servi. Il ne se servait pas des petits poissons pour apaiser sa faim et laisser mourir les autres, il les multipliait pour donner à manger à tout son peuple, c’est-à-dire a toutes celles et à tous ceux qui l’accompagnaient. Ce n’était pas ses disciples qui lavaient ses pieds, c’est lui qui leur lavait les pieds.
Sur le plan spirituel, il prônait un nouveau type de connexion, un nouveau type de rapport de l’homme avec Dieu. L’esprit étant éternellement trop pur pour être visible, l’existence de Dieu ne peut s’observer que dans les rapports interpersonnels, c’est-à-dire dans les relations de l’hommes avec d’autres hommes et avec son environnement. Autrement dit, Dieu ne peut pas exister s’il n’existe pas d’abord dans les relations humaines :
« Matthieu 25:35-46
[35]Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli;
[36]nu, et vous m’avez vêtu; malade, et vous m’avez visité; en prison, et vous êtes venus à moi.
[37]Les justes lui répondront: Seigneur, quand vous avons-nous vu avoir faim, et vous avons-nous donné à manger; avoir soif, et vous avons-nous donné à boire?
[38]Quand vous avons-nous vu étranger, et vous avons-nous recueilli; nu, et vous avons-nous vêtu?
[39]Quand vous avons-nous vu malade ou en prison, et sommes-nous venus à vous?
[40]Et le Roi leur répondra: En vérité, je vous le dis, toutes les fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.
[41]S’adressant ensuite à ceux qui seront à sa gauche, il dira: Retirez-vous de moi, maudits,
allez
au feu éternel, qui a été préparé pour le diable et ses anges.
[42]Car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire;
[43]j’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli; nu, et vous ne m’avez pas vêtu; malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.
[44]Alors eux aussi lui diront: Seigneur, quand vous avons-nous vu avoir faim ou soif, ou être étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne vous avons-nous pas assisté?
[45]Et il leur répondra: En vérité, je vous le dis, chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.
[46]Et ceux-ci s’en iront à l’éternel supplice, et les justes à la vie éternelle.”


C’est pour ces idées que cet homme a été condamné à la crucifixion. A qui profitent alors ce crime ?
L’idée que cet homme était ressuscité parmi les morts est du domaine de la foi. Nous n’allons pas y entrer puisque toute réflexion sur la résurrection de Jésus risque de nous éloigner de la suite logique qu’il fallait donner à son combat et de nous faire accepter sa mort comme quelque chose de prévisible et de naturel de même qu’au dix-neuvième siècle, certains historiens ont voulu nous faire prendre la mort de Dessalines comme quelque chose de prévisible en tenant compte d’une déclaration qu’on lui a octroyée à la suite de son passage dans le sud.


Ce sont les vainqueurs qui écrivent leur histoire et qui les diffuse pour l’édification des générations à venir. Mais heureusement, au dix-huitième siècle Montesquieu a inventé la philosophie de l’histoire et Voltaire, la critique historique. Cela a ouvert devant nous un espace de réflexion et nous a donné une possibilité de questionner ce qui s’était dit avant nous pour une meilleure et une consciente authentification des document existants.
La crucifixion et la mort de Jésus a consacré la victoire des tenants du statu quo, de l’establishment de l’époque et le fait qu’il a été immobilisé sur la croix est un message sûr envoyé a toutes celles et a tous ceux qui entendaient un jour se soulever contre l’ordre établi. Un message pour freiner la pandémie de la Jésus-révolution. Un message qui puisse ralentir le mouvement de la révolution. Le cadavre de Boukmann n’a-t-il pas été exposé sur la place publique pour demotiver les esclaves révoltés ? C’est pourquoi, après la mort de Jésus , la situation sociale, politique, économique et spirituelle des plus démunis pour lesquels le crucifié était mort n’a pas changé.
Sur le plan économique, l’exploitation est toujours de rigueur, la force de travail des plus démunis est toujours exploitée. Une légère amélioration a été consentie certes au fils des siècles mais le système reste le même et les statuts ont seulement connu un changement de nom. Les esclaves se sont transformés en serfs pendant que les maitres deviennent des seigneurs ; les serfs se sont vus ouvriers pendant que les seigneurs deviennent des saigneurs, pardon ! des patrons.


Sur le plan social, les hommes sont toujours guidés par l’égocentrisme et le désir de se venger et de se faire justice. Ce comportement envahit les institutions du monde entier. En Turquie, plusieurs milliers de citoyens étaient en prison à la suite d’une tentative de coup d’Etat. Beaucoup de personnes meurent en Birmanie depuis le coup d’État militaire. La crise diplomatique qui oppose la Russie a l’occident confirme le désir d’un homme guidé par un super ego qui n’accepte pas d’opposants sur son chemin. Navalny en fait jusqu’à présent les frais. En Chine l’opposition n’existe pas. Le parti au pouvoir crée sa propre petite oppositiion pour son fonctionnement régulier. En Haïti, chaque homme est un Etat autoritaire. Le peuple subit la querelle interne des nantis qui alimentent une crise politique qui n’a rien à voir avec le développement réel.
Sur le plan administratif et politique, président, députés, sénateurs, juges, maires, ministres, directeurs généraux, départementaux après leur installation se donnent tous les droits mais pas un seul devoir envers les plus démunis, envers la société. Chez nous et dans beaucoup d’autres pays, le chef détient tous les privilèges et se met au-dessus des contribuables avec l’argent desquels il est rémunéré et obtient des opportunités.


Sur le plan spirituel, les conditions matérielles de l’existence nous écartent de plus en plus de Dieu et nous poussent à pratiquer le « chacun pour soi » qui écarte en nous toute possibilité de découvrir dans l’autre l’image de Dieu que nous faisons souffrir a travers la souffrance de nos semblables.
La bataille pour laquelle Jésus a trouvé la mort a, en quelque sorte mis l’histoire en hibernation depuis plus de vingt siècles. Ceux qui ont gagné cette bataille, sachant que toute victoire sociale a une limite à travers le temps et l’espace, ont utilisé une stratégie très puissante en faisant de Jésus le personnage le plus populaire de tous les temps comme on l’avait fait pour Lumumba qui a été désigné héros national après son assassinat au Congo par les tenants du système et en éclipsant du même coup les raisons pour lesquelles il a été humilié et crucifié.


En conséquence, pour descendre un rideau définitif sur les réels objectifs de la mort du crucifié, ils ont fabriqué un autre personnage du même nom et l’ont embelli de tous les pouvoirs sauf ceux de changer la société. Ils ont promis dans le ciel ce dont ils privent les gens sur la terre. Ils ont placé des institutions fortes et ont conçu un système d’éducation capable de faciliter le système de reproduction des valeurs qu’ils ont eux-mêmes fabriquées et imposées. Ils se sont donné, à eux-seuls, le droit de faire la promotion de cet homme qu’ils ont assassiné et qu’ils ont remplacé par un produit qu’ils commercialisent partout où ils passent en investissant de fortes sommes pour conserver le statu quo tout en promettant un retour physique de celui qui avait lutté contre leurs privilèges et qu’ils avaient tuée.
Aujourd’hui, nous nous baignons dans une piscine de mensonges et nous attendons qu’il revienne du ciel sans préparer sa venue sur la terre. C’est un crime que de laisser à l’assassin le droit de vénérer sa victime.


Nous levons nos mains au ciel pendant que, eux, ils écrasent la planète en détruisant notre environnement, en contribuant à l’augmentation de la chaleur.
Nous levons nos mains dans le ciel pendant que, eux, ils exploitent nos ressources dans notre sous-sol. Nous levons la main vers le ciel pendant que, eux, ils font tout pour nous diviser.  

En ce jour où la communauté dite chrétienne célèbre le souvenir de la mort de Jésus, il est important de se questionner sur le véritable sens du christianisme aujourd’hui, sur le véritable rôle du chrétien dans le monde et sur la dérive de l’église. 


L’industrie du christianisme est très rentable de nos jours, particulièrement chez les protestants. Dans certains temples, on paie pour les prières du pasteur et chaque prière sollicitée a un prix dépendamment de ce qu’on cherche a avoir. A mesure que les temples se multiplient, la spiritualité se meurt. Le Jésus-commercial qu’on offre est capable de tout. Sans être ambassadeur, on lui demande des visas. Ceux qui l’ont accaparé ont aussi fait croire qu’il peut résoudre les problèmes de la faim dans le monde, une stratégie pour empêcher les humains de réfléchir sur les causes profondes de la misère, du sous-développement, de la famine, de la paupérisation grandissante de la classe moyenne.
Dieu a confié à l’humanité une planète riche. La faune, la flore, le sous-sol, tout notre système écologique était convenable au progrès naturel de l’être humain. La mauvaise gouvernance de nos dirigeants, jointe à la soif de richesse démesurée des tenants du capital, a tout boycotté. Pour s’innocenter, ils ont classé tout cela dans le plan de Dieu pour l’humanité et exigent que les fidèles prient pour que la situation s’améliore car nous sommes ce que nous sommes à cause de nos péchés. Si la situation persiste malgré nos prières, c’est par manque foi. N’est-ce pas un crime de lèse-spiritualité ?


Le christianisme commercial est la forme de pensée la plus puissante qui soutienne l’esprit et l’idéologie de la modernité. Cette forme de pensée s’est structurée à travers les siècles jusqu’à atteindre son apogée avec la reforme et les guerres de religion. Malheureusement, la modernité traine aussi son petit lot de contradictions. Si le christianisme, particulièrement dans sa version protestante, a contribué au rayonnement de la modernité, la laïcité, autre fondement de ce mouvement, contribue de nos jours à son déclin.
Si aujourd’hui, des personnes de même sexe se marient, si en Europe,haut-lieu de la civilisation judéo-chrétienne, les cathédrales, les basiliques et les paroisses sont quasiment vides lors des cérémonies régulières, si les sociétés à majorité protestante ne peuvent contenir les fidèles que par la promesse de solutions économiques qui tardent d’ailleurs à venir. Si les jeunes générations ne se reconnaissent plus dans le sacré et préfèrent se livrer au fanatisme religieux prôné par les mouvements terroristes internationaux, c’est que quelque part, le christianisme commercial est en panne de vitesse même quand d’un autre côté  les temples chrétiens se multiplient. Le détachement de l’Église avec l’État est aussi grave que le détachement du message des églises avec la vraie realité de la société.


Il faut donc sauver Jésus des mains de ses ravisseurs pour continuer son combat afin de libérer définitivement l’homme des entrailles mafieuses où il s’est trouvé. Le message de Jésus a toujours été libérateur. Le type d’homme nouveau pour lequel Jésus s’était battu n’est pas encore arrivé. Il serait nécessaire de travailler ensemble pour rendre possible l’arrivée de ce nouvel acteur. Il nous semble que le message de l’homme de Nazareth n’a jamais été bien enseigné soit à cause d’un problème pédagogique ou parce que ce message à tout simplement été éclipsé au profit d’autres valeurs. Il est anormal, voire inacceptable que près  de deux mille ans après la mort de Jésus,  malgré la multiplication des églises,  des temples et des assemblées,  le monde est ce que nous constatons tous alors que nous célébrons avec fierté sa victoire sur la mort. Nous chantons haut et fort avec des instruments les plus sophistiqués. Nous glorifions Jésus pour ses bienfaits parce que tout le monde renonce à questionner leur existence et se résigne à attendre le retour du Sauveur.  
Moi, je crois  fermement en Dieu car je n’ai pas d’argument pour prouver son inexistence. Je crois bien que l’humanité ne fonctionne pas seule, qu’il y a une volonté supérieure qui agit au-dessus des volonté individuelles et même collectives mais je reconnais aussi que certains éléments ou groupes résistent au déterminisme fonctionnel des choses. Je crois fermement dans l’existence de Dieu jusqu’à la seconde où je serais capable à partir d’arguments objectifs de mettre en question cette existence, ce qui n’est pas sûr.

Cependant, en tenant compte de la lutte menée par Jésus lors de son passage physique sur la planète terre, de ses différentes positions, j’ai pu découvrir en lui un révolutionnaire, un visionnaire, quelqu’un qui avait un projet pour lequel il a trouvé la mort. Bien sûr qu’on m’a parlé de sa résurrection, je m’abstenais d’en parler depuis le début de mon texte parce que, étant mort avec des idées, ces idées devraient aussi refaire surface avec sa résurrection. Or, elles ont été éclipsées. Au profit de qui ? Bonnes gens qui m’écoutez, répondez- moi !
Toutes celles et tous ceux qui se réclament des idées salvatrices de Jésus devraient participer à ce mouvement d’ensemble pour la libération defitive de l’homme. Or, ils sont divisés en adventistes, en catholiques, en protestants et en orthodoxes tout en ayant un même dénominateur commun, Jésus. Le protestant ne peut se marier à un catholique, un adventiste ne peut se marier à un protestant et cela se passe à nos yeux tous les jours !!! Mais il faut en finir avec cette hypocrisie. Et tout cela se fait au nom de Jésus.  Tandis que de l’autre coté, les musulmans sont unis et rivalisent. Soyons alors clairs, quand les églises me parlent de Jésus,  il s’agit de qui au fait ?


Il est temps d’en finir avec cette hypocrisie. Tout royaume divisé sera détruit, dit la parole. S’impliquer dans le processus de changement dans la société, lutter pour améliorer les conditions de vie des humains,  s’engager dans la lutte pour sauver l’environnement, s’investir dans le progrès spirituel de l’homme s’inscrivent dans la droite ligne de la lutte menée par Jésus lors de son passage sur la terre. Faites en sorte que la Jésus-révolution soit en marche pour qu’un nouveau soleil de paix et d’entente mutuelle projette ses rayons sur toute la planète.
Sauvons Jésus des mains de ses ravisseurs.

Leslie Gélin
Libre penseur
Nord-Ouest, Haïti

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