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Position de Konbit Nasyonal pou Konstwi Ayiti – KONKA ! Par Francisque Jean-Charles

((www.limitlesspost.com))

28 octobre 2021.-

KONBIT NASYONAL POU KONSTWI AYITI (KONKA) Un Mouvement Citoyen

Proposition de KONKA
Publiée le 1e janvier 2021

Mise en Contexte

Hayti-Politique : Vers Une Transition de rupture sans l’opposition apatride, jouisseuse et avide de pouvoir, mais avec les provinces d’Hayti et la diaspora
Bénéficiaires de tous les désordres du passé, dilapidateurs des douanes…assassins du président Leconte…Fils d’incendiaires et incendiaires eux-mêmes….si jusqu’à cette heure, la main de la justice ne les a pas pris au collet, c’est qu’ils pratiquent avec supériorité l’art de se cacher dans l’ombre…» lança sans ambages le président Louis Borno aux politiciens pyromanes, iconoclastes et dilapidateurs de biens de l’État en 1930. L’histoire comme le croit l’historien Michelet n’est-elle pas un perpétuel recommencement ? Et, les peuples oubliant leur histoire, ne sont-ils pas condamnés à la revivre? Aujourd’hui, la mère-patrie, Hayti, est en train de revivre son passé parce qu’il n’y avait pas eu de sanction pour corriger les dérives des pouvoirs makout-lavalas-bandi legal entre 1957 et 2020.


Ce sont eux à nouveau, les mêmes noms, les mêmes visages, les mêmes partis politiques traditionnels qui sont en charge (vide institutionnel oblige) à prendre des décisions engageant la nation haytienne. Quelle tristesse ! Quelle humiliation ! Quel crime odieux ! Qu’ils soient bannis à jamais de la politique du pays après cette aventure désobligeante et humiliante qui fait d’Hayti la risée du monde ! Le nouveau slogan à partir de cette transition de rupture sera : « sang neuf, mains propres et savoir-faire ».


L’on reconnait la bataille accompagnatrice menée par le Secteur Démocratique et Populaire (SDP) depuis les événements du 6, 7, 8 juillet 2018 aux côtés du bon peuple haytien en rébellion contre la corruption, l’impunité et les atrocités perpétrées contre la population haytienne par le gouvernement répressif et anti-peuple de Jovenel Moise ! Comment ne pas identifier les Petro challengers dans cette bataille contre la corruption exigeant le procès des fonds Petro Caribe avec ce slogan « Kot Kòb Petro Caribe a » ? Comment faire semblant d’oublier les coups-de-bas politiques et menaces verbaux mortels subis par le duo Youry Latortue et Évalière Beauplan qui ont osé produire deux rapports sénatoriaux sur les fonds Petro Caribe indexant les grands barons du PHTK.


Cependant, le bon peuple haytien ne pourra jamais effacer de son histoire contemporaine tous ceux (faiseurs de statu quo ou Forum Économique du Secteur Privé et fabricants du statu quo ou Core Group) qui n’ont jamais pensé à son intérêt depuis 1806 et qui n’ont jamais cessé d’appauvrir cette classe prolétaire utilisant bon nombre de politiciens –fils de sor-yette, devenus affranchis qui s’embourgeoisent de la corruption, de l’impunité, de la drogue et de la contrebande. « Chaque clair a son noir…Son petit noir, son petit instrument, sa clef passe-partout qu’il utilise à volonté » dit l’autre. Le bon peuple haytien, cette fois-ci, requiert la tabula rasa, c’est-à-dire, selon Edwige Danticat, « ils veulent une société égalitaire, inclusive et juste où les droits de chaque citoyen seront respectés…Ils veulent des solutions haytiennes, des institutions qui fonctionnent et la fin de l’impunité ».


Hayti, premier pays nègre libre du Nouveau Monde, rejette avec véhémence pour une fois l’ingérence étrangère dans ses affaires internes. Des haytiens de la diaspora et d’Hayti, patriotes animés de sentiment d’appartenance, ne veulent, en aucun cas, que les ennemis mortels d’Hayti, à savoir les ambassades étrangères américaine, canadienne et française, imposent leurs solutions racistes et xénophobes à travers leurs alliés internes comme l’oligarchie mulâtre et syro-libanaise opportunistes et cupides, l’église coloniale, laquelle « avec son discours religieux de l’homme blanc est une industrie à fabriquer des zombis » (Dr Jean-Fils-Aimé, 2020) et les médias coprophages au peuple haytien. Plus jamais que la mère-patrie, Hayti, accepterait que l’impérialisme occidental viole le sol sacré du terroir haytien et impose ses lois ! La mère-patrie, à travers des filles et des fils patriotes, ennemis mortels de l’impérialisme américain, est en quête « d’accomplir la tâche sacrée de la reconstruction de notre indépendance et de notre souveraineté » (Patrice Lumumba, 1961).
Hayti, la mère de toutes les terres, ne veut plus pactiser avec le diable. L’opposition plurielle haytienne, tout comme les ambassades étrangères, n’est pas non plus en odeur de sainteté ; elle représente un handicap majeur à la stabilité du pays. L’opposition, dit-on, des ignares, des fainéants, plusieurs d’entre eux, des jouisseurs du système, des pyromanes, des iconoclastes, des assassins financiers et des criminels de sang qui sont des politiciens traditionnels ou des promoteurs ou défenseurs du statu quo, qui font semblant ignorer que le bon peuple haytien requiert le chambardement total du système d’apartheid politique et économique. L’écrivain Gary Victor, non sans raison, a écrit : « Pouvoir et opposition chez nous n’ont été toujours que les deux faces de la même médaille ». Que les politiciens traditionnels post-Duvalier reconnaissent leur piteux échec et retournent sur le banc des accusés !

Que cette classe politique post-Duvalier qui a arithmétiquement et piteusement échoué reconnaisse, in fine, qu’elle n’est pas politiquement équipée pour assurer cette transition de rupture laquelle nécessite du sang neuf, des mains propres et du savoir-faire ! Malcom X, un prêcheur afro-américain et un militant des droits de l’homme, aurait invité cette opposition maladroite, démagogique, insouciante et opportuniste à comprendre ce grand peuple qui requiert une révolution lorsqu’il déclare : « La révolution renverse les systèmes, si votre révolution n’est pas contre les systèmes, qui vous tiennent dans l’ignorance, alors ce n’est pas une révolution mais plutôt une manipulation ». Ce grand peuple qui « a foutu une raclée à la plus puissante armée européenne en seulement 11 heures peut encore la refaire », nous rappelle le docteur Jean Fils-Aimé ajoutant que « les noirs n’ont rien à envier aux blancs ».


Que le bon peuple haytien mette fin à ce système d’apartheid économique et politique conçu par le président Alexandre Sabès Pétion en 1806 lequel, au temps contemporain, bénéficie politiquement et économiquement les mulâtres créoles, les syro-libanais, les jouisseurs et les voleurs du système au détriment de la population haytienne !

Mouvement Citoyen


Konbit pou Konstwi Ayiti (KONKA) (2020), un mouvement citoyen pour le déracinement du système d’apartheid économique et politique, le parti régional Konbit Nord-Ouest pour la Nouvelle Hayti (2005), les journaux régionaux Le Novateur (bimensuel, version française, 2001) et la Kreyolofoni (annuel, version créole, 2017) supportent une transition de rupture axée sur les provinces et la diaspora. Ainsi, toutes ses institutions du Marien Nord-Ouest proposent ce qui suit pour la réussite de cette transition :

  1. Monter la Commission Nationale de Transition (KONAT) avec un notable des 10 départements respectifs du pays et un de la diaspora. De KONAT émanera un Gouvernement de Transition de 11 hommes et femmes duquel sortiront Roi I, Roi II et un cabinet de 9 ministres tels que : l’Instruction Publique et de la Recherche Scientifique ; l’Agriculture et l’Environnement ; la Justice, l’Intérieur et la Défense Nationale ; l’Économie, la Finance et le Commerce ; la Culture et la Spiritualité ; les Affaires Sociales, le Travail et la Famille ; les Travaux Publics, la Technologie et l’Énergie ; les Affaires Étrangères, la Planification et la Coopération Externes ; le Tourisme et l’Intégration de la Diaspora.

Nota Bene : Situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.

  1. Un loa, préférablement, Damballah Wedo, Agawou Lefan ou Gè et Ougou Feray passera l’écharpe au nouveau Président du KONAT devant le buste de Papa Jean-Jacques Dessalines au Champ-de-Mars. Ce gouvernement sera d’austérité extrême. Deux véhicules pour les Rois avec deux motocyclettes, un par ministre. Une Commission d’Inventaire, de Recherche et de Rapatriement de 11 membres sera montée pour répertorier tous les biens de l’État et les deniers publics. On aura une sous-commission de 3 membres dans chaque département respectifs du pays. Les salaires seront aussi révisés parce que les autorités choisis rendront service à leur pays. Pas plus de 125.000 gourdes mensuellement pour les Rois, 85.000 gourdes pour les ministres et les Caciques et 65.000 gourdes pour les DG qui resteront ouvertes pendant la transition.
  2. Situation Exceptionnelle exige des Mesures Exceptionnelles. Ipso facto, la Constitution de 1987 est en vielleuse ; celle révisée étant une fausse.
  3. Monter dix (10) Commissions Départementales de Transition (KODET). Chaque KODET représente un Caciquat géré par trois (3) Caciques (Cacique-I, Cacique-II, Cacique-III). Leur mission est de revaloriser ensemble l’Agriculture et l’élevage, organiser la pêche en haute-mer pour créer des poissonneries ; traiter les versants en plantant des arbres fruitiers et le bambou ; relancer le reboisement en replantant les arbres Ginen tels que : Mapou, trompette, sablier, acajou, calebasse et les arbres fruitiers et forestiers ; refaire le drainage/canalisation, curage des sources et des rivières et draguer la mer ; assainir les villes pour la protection de l’environnement ; la construction des routes secondaires ; refaire les réseaux électriques pour éliminer le blackout dans les villes ; et surtout l’installation des banques de développement pour promouvoir une économie coopérative dans les dix départements du pays.
    • Chaque département aura une Commission Alimentaire pour les vulnérables et les handicapés et les fournira de la nourriture équilibrée pendant les six premiers mois du gouvernement de transition. KODET insiste sur l’achat des produits agricoles locaux.
    • KODET construira des écoles publiques, des centres médicaux/dispensaires, des prisons, des tribunaux, des académies de police prioritairement dans les sections communales.
    • KODET formera les polices communales.
  4. Le mandat du gouvernement de transition arrivera à terme le 2 janvier 2024. Le 7 février est désormais une date fatidique. Sa mission sera de :
    • Monter une Commission de Vérité, de Justice, de Réconciliation et de Refondation d’Hayti pour réaliser les procès de tous les régimes entre 1957 et 2020.

Nota Bene : Nous supportons le rétablissement de la peine de mort.


• Monter une Commission de Désarmement, de Démantèlement, de Réinsertion et de Condamnation au sein du Ministère de la Justice, l’Intérieur et de la Défense Nationale pour éradiquer toutes sortes de criminalités dans le pays. Que toutes les armes légales et illégales soient remises dans les quatorze jours qui suivent l’investiture du président de transition ! Passé ce délai, toute personne surpris en flagrant délit avec une arme à feu sera ipso facto qualifiée de rebelle, sera arrêtée et punie par la loi avec la plus grande rigueur ;

Nota Bene : La loi est une pour tous. Plus de « mounpanisme » sur la terre de papa Dessalines.
• Lancer une campagne de nettoyage à travers la République. Éliminer tous les marchés illégaux sur les trottoirs et dans les rues. Embaucher jeunes garçons et filles pour l’assainissement, le curage des sources d’eau, des canaux et des rivières, le dragage de la mer, le reboisement, etc…Des patriotes nationalistes de partout et des amis respectueux d’Hayti pourront volontairement contribuer pour la réalisation dudit projet. C’est une urgence humanitaire.
• Mettre des scellés sur les biens et bloquer les comptes bancaires de tous ceux-là, en Hayti ou à l’étranger, qui ont géré les biens de l’État entre 1957-2020. Le gouvernement de transition travaillera avec les autres pays pour rapatrier tous les assassins financiers et des criminels de sang au pays ;


• Fermer toutes les boites de l’État pour restructuration mais tous les actuels dirigeants continueront à liquider les affaires courantes. Un Comité de Gestion et d’Investigation de 3 membres pour chaque boite sera monté pour continuer à collecter les fonds et produire finalement un rapport définitif dans les 30 prochains jours sur la gestion bonne ou mauvaise de chaque institution.

Nota Bene : Voleurs partout mais il y a de rares exceptions. Transparence est de mise.


• Réviser la « Constitution Impériale de 1805 » pour intégrer l’ « Idéal Dessalinien » qui est l’Unité, l’Intégrité et la Souveraineté Nationales, la Justice Sociale et la Production de la Richesse Nationale comme la Déclaration des Droits de Tous (articles 19, 22, 23, 24, 35, etc. de la Constitution de 1987). On aura à choisir à travers un Consensus national comme les Pharaons de l’Égypte pour le régime politique la « Monarchie Élective », dix (10) Grandes Royaumes, (dix) 10 Parlements Monocaméraux Départementaux et deux grands courants idéologiques – le Parti National Haytien (PANAH) et le Parti Libéral Haytien (PALIH). Les députés élus par les Communes seront ipso facto les maires élus de la Commune. Annuellement, chaque Parlement Départemental enverra une délégation de 13 membres qui sera réunie au Parlement Départemental de l’Ouest pour voter le budget national et/ou adopter traités, accords et conventions internationaux.

Nota Bene : Le terme Section Communale n’existe plus. Il y aura que des Communes dans les départements. Par exemple, les 39 sections communales du Nord-Ouest deviendront 39 communes avec 39 députés-maires.
• Monter un Conseil Électoral Départemental (CED). Ce conseil de 7 membres organisera les élections et proclamera les résultats. Plus de Centre de Tabulation contrôlé par les ambassades étrangères et l’oligarchie locale qui choisissent nos dirigeants. Les bureaux de vote seront localisés dans les parages des électeurs. Le Gagnant aura la majorité relative (« devan devan nèt » (Mirlande H. Manigat, 2010).

Nota Bene : Un votant, un vote. Et les élections seront organisées chaque cinq (5) ans pour les Parlements et les Rois Départementaux et chaque dix (10) ans pour la Monarchie élective.


• Monter une Commission pour reconquérir la souveraineté nationale aux mains de l’Occident depuis 1915. Trois interlocuteurs seront désignés pour s’asseoir avec le trio États-Unis, Canada et France pour qu’ils puissent respecter, in fine, le principe de non-intervention, c’est-à-dire le droit de tout État souverain à conduire ses affaires sans ingérence extérieure et le droit à l’auto-détermination des peuples et la Convention de Viennes.
• Négocier avec la France les modalités de réparations pour l’esclavage et le paiement de la somme faramineuse payée pour la reconnaissance de l’indépendance d’Hayti par Charles X que réclamait le président Jean-Bertrand Aristide en 2001 qui lui a valu le 3e coup d’état par le PM Dominique De Villepin en 2004.
• Contraindre les États-Unis à rembourser au taux du jour les $500.000 (en lingot d’or) arnaqués en 1914, manu militari par les marines américaines, payer pour les dégâts causés par l’Occupation américaine de 1915, le Protectorat américain et la destruction délibérée de l’armée indigène en 1916, les invasions militaires de 1994 et de 2004 et aussi la destruction de la culture rizicole par l’administration William J. Clinton en 1993.
• Récupérer les fonds de la CIRH (plus de $10.5 milliards) gérés par le proconsul onusien William J. Clinton, Jean Marx Bellerive et la Banque Mondiale pour la reconstruction d’Hayti après le séisme mortel et dévastateur de 2010.

Nota Bene : Hayti retrouvera finalement les moyens financiers qui lui sont dus afin « d’accomplir la tâche sacrée de la reconstruction de notre indépendance et de notre souveraineté, car sans dignité il n’y a pas de liberté, sans justice il n’y a pas de de dignité et sans indépendance, il n’y a pas d’hommes libres » rappelle Patrice Lumumba (1961).


• Exiger l’interdiction de départ de tous les fonctionnaires de l’État qui ont servi entre 1957-2020 et surtout ceux de l’actuelle administration. Martin L. King atteste qu’ : « Une nation qui produit quotidiennement des hommes et des femmes stupides, incohérents et avides de l’argent achète à crédit sa propre mort spirituelle ».

Conclusion


Victor Hugo confirme que : « Les révolutions sortent, non d’un accident, mais de la nécessité ». Certains compatriotes œuvrent pour une révolution pacifique (Québec, 1960) mais Malcom X (1964) pense que : « La révolution n’est jamais pacifique ». En ce sens, il revient aux assassins financiers et aux criminels de sang de prendre conscience et d’éviter le sort que leur réserve le peuple souverain à travers ce que le stratège militaire Himmler Rébu appelle un « mouvement de soulèvement incontrôlable post 7 février 2021 ».


Ce n’est pas malheureusement ce pays que Papa Dessalines rêvait pour ses progénitures quand on lit la Constitution Impériale de 1805 et l’Idéal Dessalinien. L’occident et surtout ce trio infernal États-Unis/Canada/France « ont corrompu certains de nos compatriotes, ils ont contribué à déformer la vérité et à souiller notre indépendance » (Patrice Lumumba, 1961).


Les politiciens jouisseurs et assassins font appel à votre conscience citoyenne et reconnaitre les torts que vous avez fait à la mère-patrie, Hayti. L’église, retournez à l’évangélisation et laissez la politique pour les politiciens patriotes. Demandez aussi pardon prêtres et pasteurs à Hayti, haut lieu sacré, en vendant à vos concitadins un « discours religieux de l’homme blanc qui est une industrie à fabriquer des zombis » (Dr Jean-Fils-Aimé, 2020). Les medias qui menaient une bataille mortelle contre la dictature et les violations des droits de l’homme sont devenus des outils aux mains des dirigeants malhonnêtes et corrompus. Certains journalistes et directeurs se laissent monnayés au détriment d’un peuple vulnérable. Finalement, l’oligarchie cupide, pour la plupart les syro-libanais, étrangle les masses de manière à mieux piller le pays avec des dirigeants anti-Hayti qu’ils nous imposent. Attention pour que vous ne soyez pas expulser du territoire national comme ce fut le cas sous la présidence de Jean-Jacques Dessalines Michel Cincinatus Leconte en 1904.


Vous êtes tous, politiciens apatrides, oligarques affairistes, médias coprophages, sur le banc des accusés. Attendez le fonctionnement de la Commission de Vérité, de Justice de Réconciliation et de Refondation pour aller volontairement avouer vos crimes et attendre le verdict judiciaire. C’est notre dernière transition, mes chers afro-descendants, une transition de rupture sans les ingérences des ambassades étrangères raciste, l’oligarchie avaricieuse, les medias gloutons et les politiciens apatrides. Ensemble, sang neuf, mains propres et savoir-faire, jetons les jalons pour la construction d’une nation moderne et riche où on sera tous « égaux en dignité et en droits ».


Hailé Sélassié (1930-1974), empereur d’Éthiopie, reconnait que : « Hayti, c’est la terre de la connaissance du monde, le noyau, pays tant recherché, symbole de la liberté des races, là où Dieu a remis la clé au monde ». Que les égrégores de Dessalines, de Cappoix-la-Mort, de Louverture et de Christophe se joignent aux énergies fondatrices Ginen qui sont les dieux de « cette nation qui est née avec le vaudou » (Philippe, Charlier, 2020). Qu’une nouvelle Hayti soit avec l’Idéal Dessalinien à travers la Constitution Impériale de 1805 axée sur une Monarchie Élective avec dix (10) Parlements Monocaméraux et dix (10) Royaumes Départementaux ! Le Novateur#373, F. Jean-Charles, 1e janvier 2021

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Hayti-Politique : Une Transition avec Jean Bertrand Aristide (Roi-I) et Jean Fils-Aimé (Roi-II)
KONBIT NASYONAL pou KONSTWI AYITI (KONKA) conseille à tous les secteurs vitaux de la vie nationale d’adopter/accepter sa proposition laquelle recommande la mise en place d’un Conseil National de Transition (KONAT) de 11 membres dont un (e) notable par département et un (e) de la diaspora duquel sortiront Roi I et Roi II et un cabinet de 09 ministres, politique d’austérité extrême oblige. KONKA désigne le docteur Jean Bertrand Aristide ou à défaut professeure Bayinnah Bello comme le/la notable du département de l’Ouest et Dr Jean-Fils-Aimé comme celui de la diaspora. KONKA souhaite les voir devenir ipso facto Roi-I et Roi-II de cette transition de rupture par le peuple et pour le peuple. Ainsi, sans casse et dans la paix la plus totale, un loa (Damballah Wedo, Ogoun Feraille, Agawou Lefan/Gè) passera l’écharpe présidentielle à son successeur (Roi-I) le 22 janvier devant le buste du père fondateur Jean-Jacques Dessalines au Champ de Mars. Une solution diamétralement haytienne à la crise bicentenaire qui marquera le début d’une ère nouvelle sur le terroir haytien et la fin de l’ingérence étrangère.


À l’avenant, quelle avanie serait-ce pour le trio infernal Washington-Ottawa-France, ennemis mortels d’Hayti et leurs alliés collabos internes tels l’oligarchie cupide, l’église coloniale qui vend « ce discours religieux de l’homme blanc, une industrie à fabriquer des zombis (Dr Jean Fils-Aimé, 2020), les médias coprophages et surtout une bande de politiciens avides de pouvoir et de richesse infâme placés au timon des affaires de la République pour appauvrir la mère-patrie et pour la garder sous l’agenda international ?


Un Aristide et un Fils-Aimé au Palais National faciliteront les pourparlers avec Washington pour la reconquête de la souveraineté nationale ébréchée depuis 1994, convaincront le Congrès américain, majoritairement démocrate, pour finalement réparer les actes dommageables commis par William J. Clinton contre

Hayti, à la fois, comme étant président des États-Unis et proconsul de l’ONU. Réparation pour la destruction de la culture rizicole en 1994, la restitution des $500.000 en lingot d’or volés manu militari en 1914 par les marines de la Banque Nationale de la République et celle des fonds alloués ($10.5 milliards) par la communauté internationale pour la reconstruction d’Hayti post-séisme en 2010.


Un Aristide et un Fils-Aimé au Palais National négocieront avec la France d’Emmanuel Macron le paiement de 21 milliards de dollars payé sur Charles X en 1825 pour la reconnaissance de l’Indépendance d’Hayti évalués aujourd’hui à plus de $28 milliards, soutient le célèbre économiste français Thomas Piketty. Ces fils de Dessalines, sans langue de bois, qui ne seront pas des chevaux de Troie de l’impérialisme occidental, sauront également comment demander à la France de réparer les horreurs de l’esclavage reconnu par la Loi n° 2001-434 du 21 mai 2001 de l’Organisation des Nations-Unis tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité.

Quelle victoire ce serait pour la mère-patrie, Hayti, si nos rois Aristide et Fils-Aimé recevraient autant d’argents qui seront utilisés pour construire les infrastructures nécessaires et indispensables marquant un nouveau départ pour cette jeune République ? Éditorial 374, Le Novateur, 15 janvier 2020

Nota bene : Le président Jovenel Moise est mort depuis le 7 juillet 2021 dernier.

Francisque Jean-Charles, Coordonnateur National de KONKA (Nord-Ouest)

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