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Le Crépuscule des Oligarques : Pour une Insurrection des Consciences en Haïti

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Limitless Post Haïti

Le 20 février 2025.-

L’odeur de la pourriture
L’Histoire se répète, mais en Haïti, elle semble s’enliser dans une boucle nauséabonde. Le Conseil présidentiel de transition (CPT), cette chimère politique née des cendres d’un État en déliquescence, exhale une puanteur insupportable : celle de la trahison. Sous couvert de « transition », ses membres, accrochés à leurs sièges comme des sangsues, perpétuent un système où le pouvoir se négocie entre oligarques, gangsters et complices internationaux. Ce n’est pas un gouvernement, mais une mafia institutionnalisée. Et le peuple, lui, étouffe.

La farce électorale : un piège machiavélique
Organiser des élections en 2024 sous la menace des gangs ? Voilà l’ultime insulte à l’intelligence collective. Le rapport de l’International Crisis Group (ICG) ne fait que confirmer ce que tout Haïtien sait déjà : les urnes, dans ce contexte, ne seront que des cercueils symboliques pour la démocratie. Plus de 80 % de Port-au-Prince sous le joug des gangs, l’Artibonite transformée en fief criminel… Comment parler de « scrutin » lorsque Jimmy « Barbecue » Chérizier et ses milices décident qui vit, qui vote, ou qui meurt ?

Les élections ne sont qu’un théâtre. Un spectacle monté par le CPT et ses parrains pour légitimer leur pouvoir éphémère. Garry Conille, Alix Didier Fils-Aimé, et autres marionnettes interchangeables : tous sont les visages d’un régime qui sert non pas le peuple, mais les intérêts d’une élite corrompue et de ses bailleurs étrangers. Leur mission ? Perpétuer l’illusion d’un État fonctionnel, tandis que les gangs font office de bras armé pour étouffer toute velléité de révolte.

L’ONU, complice d’un statu quo meurtrier
La force internationale déployée en 2024 incarne l’hypocrisie des puissances étrangères. Que viennent-ils « sécuriser » ? Un territoire où les gangs règnent en maîtres, avec la bénédiction tacite de politiciens véreux ? L’ICG a raison : il n’y a pas de paix à protéger en Haïti, seulement un chaos organisé. Les casques bleus, comme toujours, ne sont que les gardiens d’un ordre néocolonial, garantissant que le pays reste suffisamment stable pour être pillé, mais assez instable pour justifier l’ingérence extérieure.

La collusion des élites : quand l’État épouse le crime
Les allégations de corruption contre le CPT ne surprennent personne. Trois membres refusent de quitter leurs postes malgré les preuves accablantes ? C’est que le système lui-même est une pyramide de corruption. Le premier ministre, qu’il s’appelle Conille ou Fils-Aimé, n’est qu’un prête-nom pour des oligarques locaux et des multinationales qui exploitent les ressources haïtiennes. Les gangs, eux, ne sont pas des ennemis de l’État : ils en sont l’ombre. Ils terrorisent les populations, contrôlent les quartiers, et servent de repoussoir commode pour justifier l’autoritarisme.

L’urgence de la révolte
Haïti n’a pas besoin d’élections. Elle a besoin d’une révolution.

La classe politique traditionnelle — CPT en tête — a prouvé son incapacité criminelle à gouverner. Elle mérite non pas des bulletins de vote, mais des procès. Le peuple haïtien doit saisir cette vérité amère : personne ne viendra le sauver. Ni l’ONU, ni les États-Unis, ni cette « communauté internationale » qui a participé à l’effondrement du pays via des siècles de dettes injustes, d’embargos et de soutien à des dictateurs.

La solution est dans la rue. Dans l’organisation populaire, les comités locaux, les grèves générales, et le refus catégorique de reconnaître l’autorité des gangs comme celle des traîtres en costume-cravate. Les Haitiens doivent reprendre le contrôle de leur territoire, quartier par quartier, en neutralisant à la fois les milices armées et les politiciens qui les financent.

Pour un contrat social haïtien, par les Haïtiens
Imaginons un instant une Haïti libérée de ses oligarques. Un pays où les élections ne seraient pas une mascarade sanglante, mais l’aboutissement d’assemblées populaires. Un pays où la sécurité serait assurée non par des gangs ou des soldats étrangers, mais par des milices citoyennes responsables devant leurs communautés.

Ce rêve n’est pas utopique : c’est une nécessité vitale. Les révolutions ne naissent pas des urnes, mais de la colère organisée. En 1791, les esclaves haïtiens ont renversé l’empire français. En 2024, leurs descendants peuvent renverser l’empire des gangs et de leurs complices en costume.

Le temps est venu de brûler les cercueils
À ceux qui disent que la violence est inévitable, rappelons-le : la violence existe déjà. Elle est dans les balles des gangs, dans la corruption des ministres, dans le silence complice de l’ONU. La vraie question est de savoir qui maîtrisera cette violence.

Le peuple haïtien n’a plus le choix. Il doit se lever, non pour voter, mais pour occuper les rues, les palais, et les consciences. Il doit exiger non pas un nouveau premier ministre, mais la dissolution de toute institution souillée par la trahison. Il doit construire, dans la douleur et l’espoir, une nouvelle Haïti ou périr en tentant.

La révolution ou la mort.
Cette fois, que ce ne soit pas un slogan, mais un serment.

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