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Le 27 juin 2023.-
L’action perturbante et révoltante telle la décision unilatérale prise par le Canada, cette nation
malveillante, pour coordonner l’aide internationale à la Police Nationale d’Hayti via un bureau sur le
territoire dominicain, devrait ipso facto indigner la classe politique haytienne laquelle depuis des lustres
s’entend avec l’oligarchie mondialiste haytienne et les trois nations pyromanes pour effacer l’âme
haytienne et annihiler toute velléité de redonner à la mère-patrie, Hayti, l’image digne de ses ancêtres et
de ses égrégores. Serait-ce juste de déduire que ces politiciens traditionnels, scélérats, inutiles, déblatérés
et polylithique ne sont pas des descendants dignes de Louverture, de Cappoix, de Pétion, de Dessalines et
de Boyer ? Serait-ce une joie immense pour Hayti de les dénationaliser et de les traiter de parias ?
Par FRANCISQUE JEAN-CHARLES
Cette classe politique agonisante est restée bouche bée et bras croisés face à cet acte raciste et
xénophobe, il a honteusement fallu que ce soit la République Dominicaine, écrit le quotidien Diario Libre,
qui dément la non-autorisation au Canada à établir un bureau pour aider la Police Nationale d’Hayti. Et
surtout au ministre des Affaires Étrangères dudit pays Roberto Alavarez à nous épargner cet
avilissement : « Pour des raisons historiques, la République Dominicaine ne peut participer à aucune
initiative qui l’engage à mener des actions directes en Hayti ». Tonnerre de Brest ! Que valent nos
politiciens ! Absolument rien. Qu’ils se taisent à jamais !
Ce n’est que la semaine dernière que ces vauriens et salauds, pour la plupart des voyous et des
assassins de la pire espèce se sont retournés au pays après une convocation dеs реtits caciques du
Commonwealth britannique jouant lе rôle dе second couteau еt s’érigeant еn donneur dе leçon. Et puisque
« ces usurpateurs de cette classe politique inutile sont partis sans rien et sont revenus sans rien », a
renchéri le docteur Jean Fils-Aimé, « ils ont pondu une proposition non contraignante de sortie de crise qu’ils ont tous signé ». Pourquoi ces valets de Washington, d’Ottawa et de Paris affichent-ils une telle
détestation pour la mère-patrie, et surtout pour les masses dont ils sont presque toutes et tous originaires ?
Le bon peuple haytien, ne devrait-il pas imiter François McKandal à ce carrefour volatile et
dangereux, notre Grand frère du Nord, lequel a osé remettre en question l’ordre établi par les Euro-
chrétiens esclavagistes en incitant les esclaves bossales et créoles à l’insurrection générale contre les
maitres-blancs.
Chers compatriotes, cette rencontre inter-haytienne en terre étrangère goupillée par les ennemis
externes d’Hayti (pilleurs et asservisseurs) invitant les ennemis internes (mafias politiques criminels
haïssant leur patrie) vient de prouver indubitablement que, femmes et hommes vaillants, devront mettre
un terme au statu quo ante lequel a détruit la mère-patrie et a considérablement appauvri son peuple.
2023, l’An I de la reconquête d’Hayti, requiert le chambardement total du système
plantationnaire, la tabula rasa. On doit infliger le « bwa Kale spirituel » aux « suppôts de divinités
sataniques fatales, nationaux et étrangers » lesquels exécutent leur plan machiavélique d’anéantissement
de la première nation de nègres du Nouveau Monde « constituant à tuer dans l’œuf toute relève de la
descendance authentique de Dessalines, à saper les fondements de toute tentative, voire initiative
sérieuse de reconstruction de l’État Haytien libre, souverain et indépendant »(Pierre Manigat Jr., 2023).
Le docteur en Diplomatie et Relations Internationales Jean L. Théagène prône non sans raison : «
qu’être Dessalinien signifie simplement qu’il n’y a qu’une seule vertu : la justice, qu’un seul devoir : le
bonheur collectif, qu’un seul corollaire : le mépris de sa propre vie pour y arriver ». Chers congénères, la
problématique haytienne est d’ordre structurel étatique ; donc, la crise est politique. Il faut manu militari
renverser le guignol Ariel Henry, prendre le pouvoir et le garder. Seul l’accompagnement de Deka de
Lavilokan, des égrégores ancestraux et des 21 nations Loas Ginen peuvent confier le pouvoir à une équipe
de patriotes dotés de « sans neuf, mains propres et de savoir-faire » (Thierry S. Osais, 2014) pour
conduire une transition de rupture sur 3-5 ans tout en assurant leurs sécurité physique et spirituelle.
Au Palais Royal, l’empereur assisté d’une Reine et d’un Roi et de 14 secrétaires d’État, assis sur
dix (10) Royaumes régionaux, aura à :
1.- Restaurer l’autorité de l’État en décrétant l’état de siège pour les 21 premiers jours pour
résoudre ad vitam aeternam la problématique de l’insécurité, inventorier et rapatrier l’État et tous ses
biens ;
2.- Redresser la barque nationale, c’est-à-dire un retour permanent aux us et coutumes du pays.
Nous ne sommes plus les singes de l’Occident ;
3.- Faire la reddition des comptes aux élites apatrides et transnationales ; ils (politiciens,
affairistes et académiciens) seront tous contraints à restituer 70% de tous leurs biens au Trésor public ou
choisir le « Bwa Kale ».
4.- Garantir la dignité aux masses ; ils sont des ayant-droits à l’alimentation, à l’instruction, à
l’hébergement, à la santé et à la sécurité sociale (Article 22 de la Constitution de 1987) ;
5.- Mettre à la porte toutes les institutions de Bretton Woods et les Organisations Non-
Gouvernementales (ONG) ; que les missions diplomatiques respectent l’article 41-1 de la Convention de
Viennes et on priorisera un dialogue franc et sincère avec les trois nations malveillantes de manière à
vider les contentieux et on saura in fine si les relations diplomatiques seront maintenues ou résiliées ;
6.- Ouvrir des magasins de l’État dans les dix départements pour alléger maximalement les coûts
des produits alimentaires au cours des six prochains mois et à investir massivement dans l’agriculture,
l’artisanat, l’élévage et la pêche en haute mer pour un grand retour à la consommation bio. Les terres
agricoles (62%) aux mains de l’église Catholique seront récupérées et pour la première fois, on aura de
grandes plantations agricoles aux mains des paysans organiques lesquels garderont 70% des récoltes ;
7.- Construire des infrastructures routières, aéroportuaires et énergétiques ;
8.- Travailler sur les 14 chantiers fondateurs listés dans le livre du docteur Jean Fils-Aimé
intitulé « Hayti : Miroir d’une société en décomposition avancée. Et si on recommençait ! », pour le grand
retour à l’Empire d’Hayti axé sur la Constitution Impériale de 1805 – l’Idéal Dessalinien.
9.- Organiser les élections libres et inclusives pour élire un empereur, 10 Rois et Députés/Maires
régionaux pour un mandat de sept ans.
Chers congénères, du dedans et du dehors, le docteur-neurochirurgien Jonas Jolivert a récemment
écrit sur son mur : « Depuis que le pays a fait connaissance avec la démocratie et la liberté, nous nous
sommes progressivement enterrés ». Son message subliminal c’est d’arrêter d’être des singes de
l’Occident. Le grand Hugo Chavez nous a rappelé qu’« Hayti est le produit net du colonialisme et de
l’impérialisme. Tant que ne s’achèvera pas le colonialisme et l’impérialisme », les descendants des
marrons libertaires ne pourront jamais construire une société égalitaire, inclusive, libertaire et solidaire.
Or, cette élite politique, économique et académique transnationale s’entend toujours avec les nations
malveillantes (États-Unis, Canada et France) pour pérenniser le statu quo ante, effacer l’âme haytienne.
Cette fois-ci, « cette saloperie communauté internationale » a embauché le neurochirurgien Ariel
Henry et la constitutionnaliste Mirlande H. Manigat, deux excréments de « cette élite la plus répugnante »
pour enterrer tout « un peuple angélique avec sa douleur, sa tragédie et son espoir ». Notre seul recours,
peuple haytien, atteste le père Miguel Auguste : « Il nous faut une autre Vertières inévitablement contre
nos Rochambeau locaux et étrangers.
Le « Bwa Kale » doit continuer, amplifier et encadrer jusqu’à
devenir un feu révolutionnaire, purificateur…Il n’y a pas d’autres solutions…Sinon le statu quo et la
descente aux enfers persisteront ». Qui sera le (la) politicien (ne) volontairement prêt (e) et disposé (e) à
changer lе cours de l’histoire en conduisant le bon peuple haytien vers ce tabula rasa ? Si ce n’est pas
vous, c’est qui ? Et si ce n’est pas maintenant, c’est quand ?
Francisque. Jean-Charles, 27 juin 2023, Le Novateur