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23 juillet 2021.
Les funérailles nationales du Président ont été chantées, en dépit des hostilités, sur le site de l’habitation familiale à Madeline, ce vendredi 23 juillet 2021, dans la ville du Cap-haïtien. Ces funérailles nationales, contrairement aux précédentes déjà célébrées, comportent huit (8) faits marquants à souligner:
1. La dépouille mortelle du défunt président a été emmenée dans un mini bus conduit par un citoyen en tenue super décontractée par peur des représailles sur le parcours;
2. Les funérailles de Jovenel Moise sont célébrées sur un site hébergeant exclusivement le cadre cérémoniel et non dans un lieu public;
3. Le célébrant principal est un curé haïtien venu de la paroisse de Fort Lauderdale des USA escorté d’une chorale pour l’homelie et la célébration eucharistique;
4. Les membres du corps diplomatiques présents en la cérémonie ont été forcés de vider les lieux suite à l’aspersion de gaz lacrymogène de l’area de la cérémonie;
5. Dans la partie civile du protocole des funérailles, aucun officiel du gouvernement n’était admis à prendre la parole en la circonstance;
6. La présence des membres de divers segments de l’opposition, sauf à bien des égards M. JEAN CHARLES MOÏSE, et les membres du clergé catholique local n’a été remarquée dans la cérémonie;
7. Avant, pendant et après les funérailles, des mouvements de citoyens du grand nord, en colère et indignés du fait d’enregistrer un cinquième président assassiné originaire de la région, ont enregistré tant de dégâts: incendie de pont à Saint Raphaël, pillage de super marché, embuscade et barricade au niveau de la route nationale, propos hostiles et menaces à l’endroit des officiels du régime, pneux enflammés, jets de pierre et de gaz lacrymogène, tous ont transformé la deuxième ville du pays en un théâtre de violence.
- Aucune présence des agents de l’Unité de sécurité Générale du Palais National USGPN , des Counter Ambush and Tactic Team CAT-TEAM, et de l’Unité de Sécurité Présidentielle USP n’a été remarquée. La sécurité extérieure et intérieure a été assurée par des agents Des Forces Armées D’Haïti FAD’H, de l’Unité Départementale de Maintien de l’ordre UDMO, du Corps d’Intervention de Maintien de l’ordre CIMO et de la Police Administrative.
Après le drame, la guerre !
La quête de justice n’a pas empressé aux victimes et sympathisants d’attendre les résultats de l’enquête et de l’ordonnance de l’instruction pour enterrer leur rage de vengeance. Attendons les suites.
ML
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