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3 juillet 2021.-
Le duel entre l’Unité de Lutte Contre la Corruption et le Dr Reginald Boulos et consors s’annonce inédit. Après avoir bourdé l’invitation qui lui a été adressée pour être entendu dans le cadre d’une enquête anti-corruption relative à un prêt de l’Office Nationale d’Assurance-vieillesse ONA, Reginald Boulos se retrouve aujourd’hui dans l’œil du cyclone.
Selon un ordre de recherche émis le 01 juillet par l’ULCC, le président directeur général de Réal Business and investman, doit être amené en état devant la commission d’enquête de ladite institution.
En conséquence, selon les articles 276- 2 de la constitution en vigueur, vu l’art 269-1 de la constitution et l’alinéa 2 du décret du 8 septembre 2004 créant et donnant plein pouvoir à l’ULCC à constater les infractions, à en rassembler les preuves, à en rechercher les auteurs et les déférer à la justice ; en cas de besoin, le bureau peut requérir directement le concours de la force publique. Sur ces entrefaites, d’après le bureau, le Docteur Boulos a entravé le bon fonctionnement de la justice pour des menaces proférées par acte public. Pouvons-nous lire, dans cet avis de recherche portant la signature du Directeur général de ULCC, Me Hans Jacques Ludwig Joseph.
À titre de rappel, les avocats de l’homme d’affaires Reginald Boulos, disent-ils, avaient décliné l’invitation de ULCC, pour plusieurs raisons, citons : le climat de l’insécurité qui sévit dans le pays, et considèrent cette attaque de persécution politique, ils ont déjà saisi le cabinet d’instructions, et qualifient les manœuvres de ULCC d’inégales.
Dominique Jean