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27 novembre 2021.-
Les mesures annoncées par le ministre du commerce et de l’industrie suite à la réouverture du terminal de Varreux et celui de Torr ont apporté une soupape de solution face au problème de carburant que connaît le pays depuis l’arrivée au pouvoir de l’équipe du premier ministre Ariel Henry.
Le ministre Ricardin Saint Jean, conscient des difficultés auxquelles fait face la population et de sa responsabilité, a pris, à travers deux communiqués, des dispositions qui ont permis aux pompes à essence de s’alimenter et de faire une distribution disciplinée de ce produit transversal.
Quoique le problème reste toujours entier et que la crise peut resurgir à n’importe quel moment, le MCI a fait ce qu’il devait faire pour éviter le pire. Les autorités ne doivent pas laisser le champ libre aux racketteurs. L’État, malgré son impuissance actuelle, doit se montrer encore être à la hauteur de sa responsabilité.
Selon nos informations, près d’un cinquième du budget national est utilisé pour subventionner les déficits de l’Électricité D’Haïti EDH et la vente des produits pétroliers. Ce qui pourrait être à la base de ces raretés répétées selon les observateurs.
Pendant combien de temps, cet État déboussolé sera-t-il encore capable de continuer à subventionner ces secteurs?
Un pays aussi retardé économiquement comme Haïti ne peut pas continuer à se faire un tel luxe.
Il est clair que le gouvernement a d’autres solutions à apporter avant d’aborder la question du carburant. Les rumeurs de pot de vin, de vols et de grande corruption au plus haut niveau de la gestion de la chose publique sont aujourd’hui monnaies courantes, dans un pays qui s’enlise davantage dans la pauvreté extrême.
Sans des mesures de lutte contre la vanne de la corruption en Haïti et un renforcement des frontières, incluant les ports et les aéroports – réviser à la hausse les produits pétroliers, c’est donner naissance à une nouvelle crise sans fin.
On attend que le MCI s’en prenne aussi à la surenchère des produits de première nécessité, des matériaux de construction entre autres, à l’approche des fêtes de fin d’année, qui s’annoncent déjà très mal à cause l’insécurité qui bat son plein partout à travers le pays.
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