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27 septembre 2021.-
En Afghanistan, les talibans encouragent les compagnies aériennes internationales à reprendre leurs vols depuis la capitale Kaboul. Une déclaration du nouveau gouvernement qui surgit dans le but de gagner l’acceptation de la communauté internationale.
Les talibans assurent que l’aéroport de Kaboul peut reprendre du service. Seuls quelques vols humanitaires et commerciaux ont pu décoller de la capitale afghane, depuis la fin des évacuations organisées par les pays occidentaux le 30 août. Les équipements de l’aéroport ont été gravement endommagés lors de l’évacuation chaotique. En quelques semaines seulement plus de 120000 personnes ont quitté leur pays et aujourd’hui, grâce à l’aide technique des Emirats Arabes Unis de la Turquie et u Qatar, l’activité à l’aéroport a repris.
Une compagnie afghane privée, Kam Air, et Pakistan International Airlines sont les seules compagnies aériennes qui opèrent pour le moment. Pour une durée de vol de 40 minutes entre Kaboul et Islamabad, la capitale pakistanaise, le coût s’élève à plus de 1000 euros. À ce prix, lié à l’assurance couvrant les risques de guerre, selon les compagnies, les vols proposés peinent à répondre à la demande. C’est pour cette raison que les talibans espèrent que les vols commerciaux rétablissent rapidement.
Le nouveau porte-parole du ministère des affaires étrangères Abdul Qahar Balkhi a communiqué que de nombreux citoyens afghans se sont retrouvés coincés à l’étranger, sans possibilité de retourner dans leur patrie. De plus, de nombreux citoyens afghans employés à l’étranger ou qui suivent des études à l’extérieur du pays font face désormais à des difficultés pour rejoindre leur destination, continua-t-il.
Dans un entretien à la chaîne américaine CBS News, enregistrée en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, le président turc Recep Tayyip Erdogan a prévenu dimanche que la Turquie attend des Talibans un gouvernement inclusif avant de conclure avec eux un accord opérationnel concernant l’aéroport de Kaboul.
La Turquie a étamée des discussions avec les nouveaux maîtres du pays pour aider à gérer le site, indispensable à l’aide humanitaire et aux relations de l’Afghanistan avec le reste du monde, après l’éventuelle chute du régime soutenu par les occidentaux. Malheureusement jusqu’à présent sont sans effet.
Melanda Noizaire
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